Je tiens à remercier chaleureusement Mickaël Koudero pour sa patience ainsi que sa grande gentillesse. J’ai été l’une des premières personnes a avoir en ma possession Les enfants d’Erostrate, à l’époque n’étant encore qu’un manuscrit et j’avoue avoir mis très longtemps à lire ce roman, par manque de temps certes, mais également par peur de m’attaquer à ce genre qui m’est peu familier. C’est accompagnér de ma copine Alexia que j’ai finalement sauté le pas, et je suis très contente d’avoir pu effectuer cette lecture avec elle, bien que j’ai quelques peu traîné la patte par rapport à elle.
Mickaël Koudero nous propose ici comme premier roman un thriller totalement époustouflant ! Dès la première page, nous sommes embarqués dans cette enquête entre la France et la Belgique aux côtés de la capitaine Laura Espositio, du lieutenant Milan et du plus âge commissaire, Hugo Adami. Ce dernier, suite aux premiers meurtres, va très vite voir ses anciens démons ressortir car ceux-ci ressemblent en tout point à l’ancienne affaire « Le borgne », qui avait eu lieu 24 ans auparavant. Cette suite de meurtres plus affreux les uns que les autres seraient-ils de nouveau l’œuvre du Borgne ou bien Est-ce là un fanatique tentant de reproduire les atrocités commises il y a 24 ans ?
L’histoire est extrêmement bien ficelée et ne cesse de se complexifier au cours des chapitres. Je ne peux que féliciter Mickaël Koudero pour son travail, ses recherches er pour avoir su construire une intrigue si passionnante. Mickaël a su m’emmener aux côtés des enquêteurs, cherchant sans cesse le moindre indice, la moindre piste. Ainsi il a su me tenir en haleine pendant 400 pages. Je vous avouerais que tout au long du livre, j’étais totalement perdue, je me méfiais de tous les personnages que je considérait comme des suspects potentiels.
En parlant personnages, j’ai trouvé notre trio d’enquêteurs extrêmement attachants. Ce sont des personnages extrêmement humain, possédant ses faiblesses et ses difficultés. Ils ont une personnalité bien à part ce qui contribue à la réussite du roman. Mickaël a su travailler à la perfection ses personnages et son intrigue.
Le choix du découpage en chapitres courts accentue le rythme donné au récit. Le style de Mickaël est très bon. J’ai apprécié la multiplicité de vocabulaire utilisée. Pour un premier roman, l’écriture et le style a été travaillé.
Je ne peux finir cette chronique sans parler de la fin totalement bluffante ! Je ne m’attendais absolument pas à un tel dénouement. J’ai presque versé une larme pour un certain événement (non je ne spoilerais pas !), et j’étais vraiment très triste de quitter ces personnages et cet univers très sombre.
Je peux réellement dire que ce roman m’a réconciliée avec le genre. Mickaël Koudero nous offre ici un superbe premier roman. C’est un auteur très prometteur, qui mériterait amplement son moment de gloire. Pour les amateurs du genre, ou les plus réticents comme moi, je vous conseille fortement de vous procurer ce roman de toute urgence !
Le résumé et ta chronique me donnent envie. J’aime pas mal la couverture en plus 🙂
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Si tu aimes le genre, tu ne pourras que te régaler 🙂 et c’est vrai que ma couverture est superbe !
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La couverture est de Augusto Cabral 🙂
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J’ai beaucoup aimé aussi, mais ma bête noire, c’est qu’il utilisé tout le temps le terme « billes » pour parler des yeux. Un détail, donc 😉
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Personnellement je n’ai même pas fait attention ^^
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Ahah, je crois bien que c’est juste moi ; dans certains livres, il va y avoir un mot auquel je vais faire plus attention que d’autres, probablement parce que je le vois rarement employé d’une façon générale. C’est aussi le cas pour d’autres romans ^^ »
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